Étant donné son caractère spécifique, et la possibilité de transmettre son investissement dans l'or sans preuve légale, le gouvernement a légiféré. Il a tout d’abord fallu lui accorder un statut.
Que dit la législation française en matière de droits de succession ?
- En France, lorsqu’une personne décède, ses héritiers doivent s'acquitter de droits de succession afin de pouvoir jouir des biens de leur parent.
- On distingue dans la déclaration de ces biens, les valeurs mobilières comme les objets de valeur. On retrouve également le mobilier et les bijoux, ainsi que les valeurs immobilières qui regroupent les biens immobiliers.
- L’or physique est donc considéré comme une valeur mobilière et à ce titre, les ayant-droits sont soumis à l’impôt. Les taxes sont établies en fonction du degré de parenté et du seuil de la succession.
- Les taxes inhérentes à la transmission de ce type de patrimoine.
Dans un premier temps, il faut rappeler que, si l'actif brut successoral est inférieur à 50 000 €, la déclaration de succession ne revêt pas de caractère obligatoire pour les héritiers en ligne directe ni pour le conjoint survivant. Quant aux petits-enfants et arrière-petits-enfants, ils bénéficient d’un abattement fixé à 1 594 €.
Pour les autres cas et notamment les parents éloignés, des abattements fiscaux sont appliqués et renouvelés tous les 15 ans.
Dans le cadre d'une estimation de pièces et de lingots d’or, le cours de reprise de la Banque de France a valeur de référence. Quant aux bijoux en or, leur estimation est plus hasardeuse et s’établit d’après le prix net d’une vente dans les 2 ans.
Il reste que les droits de succession dévolus aux autres légataires subissent une taxation. Elle s’échelonne de 5% à 55% en fonction du lien de parenté avec le défunt et sa part d’héritage.